Grégoire, que ressentez-vous à l'idée d'être le premier artiste français
à avoir été produit en intégralité par le public ?
Ca me touche car si je fais de la musique, c'est quand même pour le public.
C'est plutôt quelque chose qui me ras- sure et qui a tendance à me motiver.
Maintenant, c'est vrai, il ne faut pas prendre le succès comme quelque chose
d'acquis.
Il faut toujours travailler et ne pas se reposer sur ce qui a déjà été fait.
Qu'est-ce qui vous a poussé à vous inscrire sur My Major Company ?
En fait c'est par un pur hasard.
A l'époque ce sont les fondateurs du label qui inscrivaient les artistes.
J'ai eu quelques rendez-vous dans des maisons de disque et ils sont venus me voir
pour m'expliquer le concept que je ne connaissais pas du tout.
Ils pensaient que ce serait parfait pour moi.
J'ai été très intéressé par l'idée que les gens puissent écouter ma musique
avant sa sortie et j'ai tout de suite été d'accord.
Comment s'est déroulé le financement du deuxième album, “le même soleil” ?
De la même façon que pour “Toi+Moi”.
Les titres ont été posés sur le site mais le financement a été beaucoup plus rapide.
Il a mis deux heures à se finaliser contre un mois et demi pour le premier album.
Quel est le message du deuxième album ?
Je reste plus au moins dans les mêmes thèmes,
avec toujours cette idée des rapports humains et de la solidarité.
C'est plus facile de mar- cher main dans la main que de rester tout seul
dans son monde à se plaindre.
La passion de l’écriture
Vous pensez que votre succès vient de là ?
Du choix des thèmes abordés qui sont les soucis du quotidien ?
Peut-être. Je ne sais pas trop à quoi est lié mon succès mais
je pense effectivement que le fait que les gens se retrouvent dans mes chansons
m'aide pas mal. Personnellement c'est ce que j'aime dans une chanson.
J'aime me retrouver dans un texte et c'est ce que
j'essaie de reproduire avec ma musique.
Vous aviez émis la volonté d'écrire pour les autres ?
Des projets sont-ils en cours ?
J'ai déjà écrit deux chansons pour Florent Pagny (“La paix” et “J'ai tort” sur l'album
“Tout et son contraire”) et dernièrement, j'ai écrit pour une femme.
Pour le moment je ne souhaite pas en dire plus.
Tout est en train de se finaliser. J'écris énormément de chansons, plus que
je ne pourrai jamais en chanter et j'ai envie que mes textes profitent à d'autres
pour qu'elles puissent vivre quand même. L'écriture est vraiment ce qui me passionne.
Je peux écrire à n'importe quel moment car l'inspiration me vient de mes émotions,
de ce que je vis, des gens que je peux croiser...
A quel âge avez-vous commencé à écrire vos premières chansons ?
J'écrivais des petits poèmes à l'âge de 12 ans mais
j'ai commencé à écrire des chansons
vers 16 ans et depuis, je ne pense plus qu'à ça. J'étais très pop/rock.
J'écoutais beaucoup les Beatles, Elvis, David Bowie,
Radiohead, les Rolling Stones, Pink Floyd... mais aussi de la variété française.
Quelles sont vos influences musicales aujourd'hui ?
Elles sont restées les mêmes depuis mon adolescence.
Je continue à écouter un peu de tout. En ce moment, dans ce que j'écoute,
il y a des artistes comme Adele ou Rihanna.
Je n'ai pas de préférence pour un style musical particulier
même si je reste toujours dans la tendance pop/rock.
Un troisième album fin 2012
Quelle est la chanson dont vous êtes le plus fier ?
La chanson “J'adore” qui se trouve sur mon deuxième album.
Pour moi, c'est l'une de celles qui est la plus réussie.
En tout cas, celle qui me touche le plus. C'est une grande déclaration d'amour.
Ce sont des émotions que j'aimerais ressentir,
ce sont des paroles que j'aimerais aussi que l'on me dise.
Déjà des idées pour un troisième album ?
Des chansons sont déjà prévues pour le troisième album qui devrait sortir fin 2012
mais pour l'instant, je suis complètement pris par ma tournée jusqu’au 9 décembre.
Je me consacre d'abord à mes spectacles et à partir de janvier,
je commencerai à trier mes chansons. Comme je le disais, j'écris tout le temps !
Appréhendez-vous cette tournée ?
D'une certaine façon oui, car ce sont quand même de grandes salles (Zénith).
Mais je suis très bien entouré et toujours bien reçu par mon public.
Je n'ai pas vraiment de raison d'avoir peur de la scène même
si je ressens une sorte de petite pression. Dans l'ensemble, je me sens plutôt cool.
Avant de monter sur scène, j'embrasse tous mes musiciens.
Je me sens en confiance et surtout très concentré.
C'est toujours après le spectacle que les émotions me submergent
et que je lâche tout.
Grégoire est-il différent sur scène ?
Oui. Sur les albums, les titres sont pop et sur scène, ils résonnent plus rock.
La scène fait vivre les chansons différemment.
On peut s'exprimer, ajouter des solos de guitares, de piano...
Donc effectivement on n'entend pas les mêmes choses que sur l'album.
C’est le but des concerts : que les chansons puissent atteindre leur paroxysme.
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